Pérou

Quel pays grandiose, que l’on associe peut être trop souvent uniquement au Macchu Piccu. Depuis Lima, cette ville de plusieurs millions d’habitants, à Cuzco en passant par Pisco, Huacachina et Arequipa, je n’ai cessé d’être surpris par les paysages merveilleux que ce pays a à offrir ainsi que par l’accueil formidable des locaux.

Lima

Cette ville de plus de 8 millions d’habitants est particulière. D’un côté le nouveau quartier Miraflores, d’un autre le centre historique et tout autour des quartiers bien plus pauvres, à l’allure de favelas, qui sont repérable facilement : toutes les maisons sont en brique sans peinture, souvent en cours de construction et salies par la terre ou sable volatile venant probablement du Cerro San Cristobal – colline s’élevant à plus de 400 mètres au dessus de niveau de la mer qui offre une vue spectaculaire sur l’ensemble de la ville

« de 2 »

Paracas

Jolie petite ville située au bord de mer, touristique pendant 1 mois dans l’année, le reste du temps elle se transforme en village de pêcheurs.  La mer, la ville puis autour un désert immense dans lequel il est possible de faire du Quad.

Paracas – iles Ballestas

La zone est en effet incroyablement riche en poisson et faune sous marine, si bien que des milliers d’oiseaux, des lions de mers, des manchots et des dauphins ont également élus domicile dans le coin sur les îles Ballestas.

Pisco

La ville la plus proche de Paracas. Elle est beaucoup moins touristique, ça vaut donc le coup d’y faire un petit tour dans le centre.

Huacachina

Magnifique village construit autour d’un oasis située à côté de la ville de Ica. Il est possible d’y faire un tour en buggy, de se perdre quelques heures dans le désert, d’y suivre des compétitions de Sandboarding, le surf dans le sable entre le levé et coucher de soleil qui prennent une dimension tout autre à ce tout début de désert de sable, un des plus grands du monde !

La légende péruvienne dit qu’une princesse ce serait réfugiée dans cet oasis, lorsqu’elle se serait baignée dedans la végétation aurait poussé autour. Elle se serait transformée en sirène et nagerait toujours dans ce lac aujourd’hui. Une statue est d’ailleurs érigée en son honneur dans la ville.

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Arequipa

J’ai croisé beaucoup de voyageurs qui ont adoré la ville. Je ne pense pas l’avoir vécue de la même manière qu’eux puisque mon avis est plutôt mauvais. Je n’ai pas rencontré beaucoup de monde, et j’étais malade, les deux jouent beaucoup sur l’aperçu que l’on a d’une ville.

Couvent Santa Carolina

Si je n’ai pas apprécie la ville à sa juste valeur, j’ai adoré la visite du Couvent Santa Carolina ! Des couleurs Oranges et Bleues, des cours fleuries, des salles chargées d’histoire. Vraiment très intéressant malgrès son prix un petit peu élevé de 40 soles. Ce n’est pas pour rien que la visite est classée activité numéro 1 sur l’application Trip Advisor.

« de 2 »

Cuzco

Je suis tombé amoureux de cette ville. Je m’attendais à une très grande ville avec buildings, vie très touristique à cause de Machu Picchu, des prix très hauts … j’avais totalement tort. La ville a su garder tout son charme, ses traditions, la sympathie des locaux tout en s’adaptant au tourisme. Par exemple, les commerces et habitations sont construits par dessus les ruines de la ville Inca d’antan, qui sont du coup restées apparentes et ont aujourd’hui nettoyées régulièrement à la brosse à dents (véridique, je l’ai vu).

« de 2 »

Machu Picchu

Que dire sur cette endroit magnifique à part que c’est magnifique … peut être mon périple un peu inhabituel pour y accéder :

Si vous choisissez comme moi de ne pas faire les treks Salkantay et de l’Inka, car de plus en plus chers et touristiques, il faudra bien se rendre par un autre moyen au « Pueblo Machu Picchu », la ville située au pied du Machu Picchu. Il y en a deux :

  • Prendre un Collectivo
    • J’aurais volontier choisis cette option si seulement l’office du tourisme m’avait répondu autre chose que « non il n’existe pas de collectivos pour aller à Hydroelectrica ! ». Il se trouve que juste après avoir acheté mon tour, en parlant avec un péruvien, j’ai appris qu’il existait effectivement des collectivos pour 10 soles seulement  => 7h30 de trajet !
  • Passer par une agence
    • Croyant naivement qu’il n’existait pas de collectivos, je suis donc passé par une agence pour la maudique somme de 65 soles, une vingtaine d’euros. Pas si cher à condition que l’agence soit irréprochable ce qui n’a pas vraiment été leur cas :
    • de 7h30 à 9h30, attente devant la porte de l’agence du bus.
    • 9h30, ouverture de l’agence, on me dit que le chauffeur « ne m’a pas vu » …
    • 9h30 à 10h15, une voiture privée vient me chercher pour me déposer dans une autre voiture avec 3 Chiliens (très sympas au passage, avec qui je vivrais ensuite la pluspart des aventures Machu Picchu)
    • 10h30 à 14h30, voyage en voiture à Santa Teresa
    • 14h30 à 15h30, attente à Santa Teresa d’une nana qui n’arrivait pas à se décider pour son billet de train.
    • 15h30 à 16h arrêt au poste de police car deux « Murejeres » précédemment embarquées dans le Collectivo transportaient avec elles des grandes quantités de Coca, ce qui est interdit au Pérou.
    • 16h45 arrivée à la centrale Hidroelectrica, prise de force grâce aux « Menus » disponibles sur place dans des petits stands et achats de quelques bananes pour la route.
    • 17h à 19h marche à pied jusqu’à Aguacalientes

« de 2 »

Inti Raymi

La fête « Inti Raymi » ou fête de l’inti, le père soleil chez les incas se fête du 21 au 24 juin chaque année, pour marquer le solstice d’hiver.

Les festivités se déroulent à trois endroits distincts dans la ville de Cuzco. Le cortège de figurants retraçant ainsi le chemin des Incas tel qu’il était parcourut à l’époque en fonction de la position du soleil dans le ciel, le tout en langue Quechua (langue des Incas).

  • Le temple du Soleil Coricancha
  • La Plaza de Armas
  • Forteresse de Sacsayhuaman

« de 4 »

Quand il n’y en a plus, il y en a encore ! La fête déguisée dure donc une semaine depuis environ 7h30 du matin à 18h tous les jours. Puis, le soir il faut bien répéter. On peut donc voir jeunes et moins jeunes péruviens et péruviennes en habits « de ville » danser encore et encore toute la soirée jusqu’à facilement 22 heures. Sans aucun doute le meilleur moment pour aller à Cuzco est celui de l’Inti Raymi !

Le président entrant du Pérou, à la date du 28 juin, était également présent ce qui a beaucoup BEAUCOUP excité les péruviens que la police n’arrivait plus du tout à contrôler !
Je vous met au défi de le trouver dans mes photos de la Plaza de Armas, au milieu de la foule ^^.

Puno

Une ville légèrement … déserte. On m’avait prévenu qu’il n’y avait pas vraiment grand chose à y faire et c’était bien vrai. Ne vous y aventurez que si vous souhaitez visiter les « Islas Flotantes » du lac Titicaca. Sinon, passez simplement votre chemin.

Isla Flotantes, lac titicaca

Les îles flottantes du lac Titicaca ont été construites par la population des Uros, autrefois chassés de leur terres par les Incas et forcés à se réfugier sur ce lac.

Le principe est plutôt simple. Des plantes chargées d’oxygène, les Totora, poussent naturellement à cet endroit au fond du lac. Quand il y a beaucoup au mètre carré, le mètre de terre contenant les racine de plantes s’arrache du fond du lac et se met à flotter ! Il ne manque pus qu’un ou deux mètre de Totora coupée et couchée sur le sol pour devenir une île flottante ! Evidemment, ce ne sont pas plusieurs centaines de mètres carrés qui se sont mis à flotter en une seule fois, la technique est donc d’atttacher des bouts d’îles flottantes ensemble pour former une grande plateforme qui sera ensuite rattachée à un pieu planté au fond du lac afin d’éviter que le tout ne se déplace avec le vent et les courants marins.

En plus, donc de servir à la création d’un sol flottant et à la construction du village en entier, la plante une fois divisée en trois parties peut également servir à plusieurs choses :

  • La base est comestible et fortement chargée en fluor, ce qui entretient la santé des dents des Uros.
  • Les quelques centimètres au dessus peuvent se diviser en deux dans le sens de la longueur et servir pour laver les mains ou faire baisser la fièvre car elle reste toujours fraîche.
  • La fin de la plante sert aux constructions, réparations, entretiens etc …

Enfin, si vous prévoyez de vous aventurer chez les Uros, sachez dire :

  • Comment allez-vous => « Camisaraki »
  • Bien, merci => « Waliqui »

Gastronomie

Une des spécialités du Pérou, plus particulièrement de Cuzco est le « Cuy » ou « Cochon d’inde ». Il peut être rôti ou frit. Ci-dessous, un cuy servit par le restaurant Kusikuy pour la somme de 75 soles péruviens – environ 21 euros.