Indonésie

We need to connect to the world !
« Nous devons nous connecter au reste du monde ! »

Voici, un message important qui revient chez beaucoup d’indonésiens, dans leurs discussions.  C’est le premier message que je voudrais faire passer ici. Qu’ils soient riches ou pauvres, étudiants ou travailleurs, d’une religion ou d’une autre, qu’ils parlent anglais ou non, ils vous le diront tous, ils savent qu’il doivent rencontrer, échanger, garder contact, apprendre le plus possible des touristes qui sont là.

Chacun à leur manière l’exprimera naturellement :
– Les étudiants vous aborderont dans la rue, les transports en communs ou n’importe où pour améliorer leur anglais.
– Les indonésiens en général vous demanderont votre Whatsapp ou Facebook le plus souvent après la première conversation.
– les vendeurs, passants et policiers feront toujours de leur mieux pour vous combler de bonheur – certes en essayant parfois de vous vendre quelque-chose au passage – mais même si vous ne l’achetez pas ils se décarcasserons pour vous aider !

Les jeunes ont une volonté assez impressionnante guidée par une idéalisation de l’Europe et des Etats-Unis pour faire évoluer leur pays le plus rapidement possible.

Et pourtant nous avons tant à apprendre d’eux !
– ici, on laisse son casque sur le guidon du scooter (Motor Bike) et on part faire ses courses. Personne ne vous le volera, même en période de fête.
– Ici, on klaxonne pour dire « attention, je suis là » ou « attention je vais faire un truc » et personne ne s’insulte ou se bat au feu rouge
– Ici, 6 religions vivent en parfaire harmonie : Islam, Christianisme, Protestantisme, Bouddhisme, Hindouisme et Confucianisme.

île Bali

Majoritairement Hindouiste, l’île regorge de temples magnifiques.

Kuta

Beaucoup de monde m’a demandé : Ah, on m’a dit que c’est l’endroit pour faire la fête, c’est vrai ?
Ben heu honnêtement … ce n’est pas la folie furieuse, ou sinon je ne suis pas allé dans les bons endroits – que je n’ai pas vraiment cherché non plus.

Sinon, j’ai été un peu déçu parla ville, tous les bâtiments qui semblaient être des temples ont été transformés en magasins, seule l’architecture extérieure a été conservée.

Au final, son avantage indéniable est la grande plage, magnifique, avec des beaux tubes pour surfer à certaines heures. Le reste du temps c’est body board.

Ubud

Cette ville est assez impressionnante, la religion principale ici étant l’hindouisme, toutes les maisons ont un espace 4 ou 5 fois plus grand que le lieu de vie, réservé à la pratique de la religion. Chacun a une sorte de « mini-temple » chez soi ce qui rend les rues vraiment très jolies peu importe où l’on soit.

Monkey Forest

Une forêt abritant plus de 600 macaques crabiers. Des stands vendant des bananes sont disséminés un petit peu partout à l’intérieur pour encourager les singes à monter sur vos épaules. Des moments drôles, et des photos forcément réussies on y passe un très bon moment. Avoir un singe sur les épaules en train d’essayer de trouver la combinaison du cadenas pour accéder à l’intérieur de mon sac m’a particulièrement impressionné. Un bon moment donc, dont je me souviendrais longtemps.

Tegalalang, rizières en terrasses

Une balade magnifique. Malgré les multiples « dons obligatoires » sur tout le trajet, ça vaut vraiment le coup d’y venir en « Motor Bike » depuis Ubud et de randonner une matinée à l’intérieur des rizières, parce que l’après midi il pleut ici !

« de 2 »

île Flores

Je me baladais tranquillement en marchant sur l’île de Bali à Kuta, quand il a commencé à pleuvoir – j’étais encore débutant dans les prévisions météorologiques de l’indonésie ^^ – alors je me suis arrêté une seconde en me disant : demi-tour ou encore 50 mètres ?

Et c’est parfois dans ces petites décisions insignifiantes à première vue que toute une partie d’un voyage peut basculer. J’ai fait 50 mètres de plus, la pluie est devenue torrentielle, je me suis arrêté à l’abri devant un bar : un bar ? bon ben une bière m’appelle !

Je prends donc une bière, m’assoit à côté de trois personnes et ai passé plus de deux heures à parler avec un indonésien originaire de l’île de Flores qui m’a ensuite raccompagné jusqu’à mon hostel.

Du coup, en lui faisant part de ma façon de voyager sans savoir quoi faire dans les prochains jours, il m’a parlé de la ville de Labuan Bajo, du Parc National de Komodo, des dragons ainsi que du Manta Point et des plages paradisiaques pour faire du Snorkelling.

Devinez où je suis donc allé ? Illustration ci-dessous de la conversation avec photos et vidéos !

Labuan Bajo

Petit village de pêcheurs situé à l’ouest de l’île. On y vit principalement du tourisme qui est attiré par les dragons de Komodo qui ne sont visible qu’à cet unique endroit au monde !

Komodo National Park

Les dragons de Komodos, ces grands lézards de la taille d’un crocodile, sont visible dans un seul endroit au monde, le Parc National de Komodo. Très dangereux de part leur férocité et leur vivacité inattendue, ils se nourrissent de biche, cerfs, et tout autres animaux qu’ils trouvent sur l’île.

« Top prédateurs », ils sont capable de tuer un humain en moins d’une heure avec une simple morsure grâce aux bactéries à l’intérieur de leur bouche.

Recouverts d’écailles, ils ont une allure « badass » lorsqu’ils marchent.

Snorkelling au « Manta Point »

Après le départ depuis Labuan Bajo pour randonner sur les île Komodo, nous passons la nuit sur le toit d’un bateau de pêcheur à la belle étoile avec vue sur la voie lactée pour être prêt dès les premiers rayons de soleils à partir au Manta Point.

Entre corail, poissons de toutes les couleurs, raies Mantas, tortues, et plage paradisiaque j’en ai pris plein les yeux et j’ai réussi à filmer une bonne partie. Alors je vous laisse découvrir ça en vidéo 🙂

île Java

Incontournable de l’Indonésie mais aussi et sur mon itinéraire pour me rendre par la suite en Malaisie, je décide de commencer par Yogyakarta.

Yogyakarta

Une ville de pratiquement 400 000 habitants qui attire pour l’ensemble des temples qui sont situés autour. C’est également le bon endroit pour séjourner et organiser ses randonnées sur le volcan Merapi et la montagne Merbabu.

Les appels à la prière relayés par des hauts parleurs dans l’ensemble de la ville rappellent 5 fois par jours que nous sommes en Indonésie, la plus grande population musulmane au monde !

Taman Sari (Water Castle)

Ancien palais de détente et de méditation des sultans, ils y renouvelaient chaque année leur union avec la déesse Nyai Loro Kidul, selon la légende un passage secret relierait même le palais à la plage de Parangtriti.

Ratu Boko

Ce lieu qui n’est pas d’origine religieuse, semble avoir été un lieu de résidence mais personne n’en connait l’histoire précise.

Temple Borobudur

Sanctuaire dédié au Bouddha, mais aussi  lieu de pèlerinage bouddhiste, ce temple a été construit entre 760 et 830, période correspondant à l’apogée de la dynastie Sailendra.

Temple Prambanan

Ensemble de 240 temples shivaites, le central est dédié à l’épouse de Shiva.

Astuce, si vous passez par là prenez le petit train gratuit pour vous balader dans l’ensemble du parc pour y visiter les autres temples.

Volcan Merapi

Le volcan le plus actif d’Indonésie culminant à plus de 2900 mètres, l’ascension se fait à partir de une heure du matin en un total de 8 heures. Le levé de soleil depuis le sommet y est magnifique malgré les odeurs de souffres qui sont très fortes.

Jakarta

La grande Mosquée Istiqlal

Quelques informations que l’on m’a donné en me faisait la visite de la mosquée :

Istiqlal (en francais : « Indépendant ») Elle peut accueillir 200 000 personnes, ce qui en fait la 3eme plus grande mosquée du monde. Elle est ouverte à toutes les religions. Elle est constituée de 5 étages et est située vers l’ouest, vers la Kaaba évidemment. Son dôme, construit par les germains, fait 45 mètres de hauteur et est un symbole pour rappeler l’indépendance de l’indonésie. Le sol à l’extérieur de la mosquée est Italien, le style Japonais et enfin le sol intérieur est Indonésien : il leur en fallait un bout quand même bande de gros mangeurs !

Ci-dessous sur le mur en face, le signe de gauche Mohammed, et à droite : Hallah.

« de 2 »

Le Monument National

Symbolise la lutte pour l’indépendance de l’Indonésie.

Les « Messengers of Peace » – Scouts

Les Scouts Messagers de la paix oeuvrent partout dans le monde au nom de la paix. Par exemple, ils résolvent les conflits dans les écoles construisent des liens entres les communautés divisées, réparent les dommages environnementaux. Ils contribuent fortement au « Make the world a better place ».

http://www.scouting.org/messengersofpeace.aspx

Alimentation

Des légumes, de la viande, des oeufs, des noodles, du riz, des soupes. C’est varié et très bon. Trop de touristes rechignes les Street Food car l’hygiène laisse à désirer, mais on y mange bien et pas cher.

Avant d’y aller, se renseigner !

Le site du guide du routard donne de bon conseils quant au comportement à adopter en Indonésie, ça faut le coup d’y jeter un œil avant d’arriver dans le pays.

A ne pas faire :
– Discuter les mains sur les hanches, car c’est ainsi qu’on défie quelqu’un avec qui l’on veut se battre.
– S’embrasser en public, même pour la bise entre parents.
– Danser enlacés, sauf dans les lieux très occidentalisés.
– S’asseoir par terre, les plantes de pied orientées vers quelqu’un.
– Pénétrer dans un temple balinais sans un sarong autour de la taille, dans un temple ou une mosquée jambes nues ou en chemise sans manches, dans une mosquée en gardant ses chaussures.
– Manger, tendre ou recevoir quelque chose de la main gauche, car elle est considérée comme impure.
– La plupart du temps, on vous demandera de porter une ceinture (sash) pour pénétrer dans les temples ou assister à une cérémonie. Mettez un sarong si on le demande pour couvrir les jambes nues.
– Ne jamais désigner quelqu’un du doigt et ne pas toucher la tête des enfants, siège de l’âme.
– Ne pas photographier les Balinais prenant leur bain en fin de journée au bord de la route.
– Ne jamais donner d’argent à ceux qui tendent la main. Ne pas encourager la mendicité.

– Dans les hôtels bon marché ou chez l’habitant, il ne faut pas se mettre dans le bassin du bain (mandi) comme on le ferait dans sa baignoire. Il s’agit en fait d’un réservoir où l’on puise de l’eau avec une casserole, puis on s’arrose. De même, quand on ne trouve pas de papier hygiénique, on se lave toujours avec la casserole.
– Les Indonésiens sont curieux de tout et très familiers. Dans la rue, la politesse oblige à répondre aux multiples Hello, Sir ! (ou Hello, Miss !). Moins le coin est touristique, plus la curiosité à votre égard sera grande.
– Se faire inviter chez un Indonésien implique d’avoir de la patience à revendre. Plus le maître de maison se fera attendre avant d’apparaître, plus il faudra se sentir honoré… car il se met sur son trente et un !
– Personne n’aime dire « Non » ou « Non, je ne sais pas ». Dans certaines circonstances, ce refus du « non » peut avoir des répercussions agaçantes : la personne à qui l’on s’adresse n’ose pas dire « Non, je ne sais pas », ou avouer qu’elle ne comprend pas la question. Sourire équivaut à dire non et rire manifeste souvent un embarras.
– Comme souvent en Asie, les Indonésiens ne savent généralement pas lire une carte routière.
– Bien que tous les lieux de prière soient ouverts au public, il est plus convenable de demander l’autorisation avant d’y pénétrer, surtout si une cérémonie est en cours.